Fire Emblem Fanfiction
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Chapitre 20

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Message par Néo Lun 6 Mai - 18:03

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De mal en pis
Fire Emblem Radiant Dawn OST - Urgency Drives Us


Lobak et Malaënn se sont finalement retrouvés, mais dans des circonstances bien difficiles…

Alors que Nelis et Gualmir attaquent simultanément Indal, la guerre fait rage, et la bataille est plus terrible que jamais. Arrivée à ce moment, Malaënn est accusée de collaborer avec l’ennemi. Lobak doit recourir à un subterfuge pour pouvoir lui parler. Hélas, en présence des soldats de Vapra, Lobak est contraint de se battre contre son amie de toujours, s’il ne veut pas être accusé de trahison envers sa patrie. Il feint alors de la tuer, quitte à en payer un lourd tribut. C’est le cœur chargé d’émotions que les deux amis se séparent. Malaënn doit quitter au plus vite Indal, car elle n’y est pas en sécurité.

Alors que l’armée d’Indal était en déroute, l’arrivée des renforts de Vapra a permis au front de se stabiliser. Les forces en présence sont désormais équilibrées, et les combats s’enlisent dorénavant dans la boue, la sueur et le sang.


Chapitre 20 : Deux cœurs

Indal, aux abords du gouffre…

Le tribut des héros
Fire Emblem 7 Rekka No Ken - Requiem
https://listenonrepeat.com/?v=vXPGMaraFpI#Fire_Emblem%3A_Blazing_Sword_-_Requiem


Keane : Là ! Elle est là !

Nordal : Que les dieux soient loués.

Paulo : Malaënn ! Ohé !

Malaënn : … Les amis… Vous êtes… tous en vie ?

Keane : Oui. On est encore sous le choc, mais… aucune perte à déplorer.

Malaënn : Tant mieux… Il nous faut partir d’ici, au plus vite ! Plus vite nous aurons quitté ce pays… plus tôt nous serons hors de danger. Nous allons suivre les conseils que Lobak nous a prodigués. Vous voyez la carte qu’il nous a donnée ? Nous allons éviter toutes les routes qui y sont tracées.

Keane : Après ce qu’il t’a fait… tu lui fais encore confiance ?

Malaënn : Moi aussi, Keane, je suis encore en état de choc. Mais… nous n’avons pas le temps de nous languir ! Ici, nous sommes traqués, comme si nous n’étions que des criminels. Nous devons fuir. Lobak avait raison, quand il a dit… que nos vies étaient menacées ici. Venez, il ne faut pas s’attarder en ce lieu !

Keane : Très bien, on te suit.

Malaënn : La guerre des hommes, est une abomination. C’est encore pire que les attaques contre mon peuple ! Toute cette souffrance me monte à la gorge, elle me donne la nausée ! Je n’ai qu’un seul souhait désormais : permettre à Banyu de réaliser son projet, et de mettre fin à toute guerre, pour toujours. C’est la dernière flamme qui me maintient en vie, la dernière lueur… Nous devons le faire, pour que, jamais plus, des hommes ne se battent contre d’autres hommes ! Pour que, jamais plus, des hommes ne veulent tuer de dragons ! Pour que, jamais plus, des amis de toujours n’aient à se battre, l’un contre l’autre, au seul motif que les camps dans lesquels ils se trouvent sont des camps opposés…



Joachim : Lobak ? Tu vas bien ?

Lobak : …

Joachim : Désolé pour cette question stupide, bien sûr que tu ne vas pas bien ! Mais garde la tête haute, d’accord ? Tu as fait preuve de beaucoup de courage, en faisant tout ça pour sauver la vie de ton amie. J’avoue que moi, à ta place… je n’aurais pas pu faire ce que tu as fait.

Lobak : …

Joachim : Allez, souris ! J’ai une bonne nouvelle pour toi : tous les alliés de Malaënn ont pu s’enfuir d’ici en vie. N’est-ce pas ce que tu voulais ?

Lobak : … Malaënn…

Joachim : Ah, tu vois que tu n’as pas perdu ta langue !

Lobak : Joachim… c’est une bonne nouvelle, en effet, mais… je me sens si mal. Nous étions restés séparés, l’un de l’autre, tout ce temps. Et, alors qu’enfin nous nous sommes retrouvés… il a fallu que je lui fasse du mal.

Joachim : Tu ne lui as pas fait de mal, Lobak, bien au contraire : tu lui as sauvé la vie.

Lobak : Je ne comprends pas. On nous dit que les dragons sont les ennemis des hommes. J’ai même pu l’observer. Mais, pourquoi alors ai-je le cœur si lourd ? Je ne pourrai jamais faire de mal à mon amie. Mais, pourrais-je continuer à servir ma patrie et à chasser des dragons, alors que ce sont ses semblables ? Et si c’était elle qui avait raison ? Et si les hommes et les dragons pouvaient cohabiter en paix, comme le souhaite Banyu ? Dis-moi, Joachim. Où est la vérité ? Où est la justice ?

Joachim : Tu me poses des questions, qui dépassent de très loin mes compétences. Je suis incapable de savoir où se situe la vérité, Lobak. Qui des hommes ou des dragons détient la vérité ? Je n’en sais rien. Quant à la justice, j’ai bien peur que les différents camps n’en aient tout simplement pas la même conception…

Lobak : C’est trop dur ! Je veux servir mon pays ! Je veux le servir au mieux, mais ça entre en contradiction avec mon amour envers Malaënn ! Je ne peux pas lui faire de mal, notre amitié est sacrée ! Que dois-je faire, Joachim ?

Joachim : Eh bien, je l’ignore. Je n’ai pas de réponse à te donner. La seule bonne réponse à cette question, ne pourra venir que de ton cœur.

Lobak : C’est bien beau, mais mon cœur saigne !

Joachim : Je sais. Prends du recul. Même si cela te demande du temps, il faut être patient. Un jour, tu auras la réponse à ta question, je n’en doute pas. Pour l’heure, ressaisis-toi, tu veux ? Tu fais peine à voir comme ça. N’oublie pas que la bataille a lieu non loin d’ici, et qu’elle est encore loin d’être gagnée. Tu dois montrer l’exemple aux soldats.

Lobak : Tu as raison. Mettons-nous en route : allons rejoindre les autres sur le champ de bataille. Il faut aller nous battre contre nos ennemis.



Alors qu’ils se rapprochent du champ de bataille, nos héros se font interpeller et s’arrêtent de marcher.

Soldat : Vous êtes le sieur Lobak de Cambrel ?

Lobak : Oui, c’est pourquoi ?

Soldat : Sa Majesté, le Roi Edmunt d’Indal !

Roi des premiers royaumes
Fire Emblem: Rekka No Ken - The Kingdom of Bern
https://listenonrepeat.com/?v=W4-jS3C_LAs#Fire_Emblem%3A_Rekka_No_Ken_Soundtrack_(Remastered)%3A_The_Kingdom_of_Bern


Edmunt : Ainsi donc, tu es Lobak ? J’ai beaucoup entendu parlé de toi.

Lobak : Oh ! Votre Altesse !

Lobak s’agenouille.

Edmunt : Lobak. Relève-toi.

Lobak : Oui, sire ?

Il se redresse.

Edmunt : J’ai fait le déplacement jusqu’ici, car l’heure est grave. Notre pays est en proie à une attaque d’une violence inédite. Nos soldats ont besoin d’un héros pour les galvaniser. Un héros, tel que toi, Lobak.

Lobak : Tel que moi ?

Edmunt : En effet. On m’a relaté tes exploits. Alors que le général Koutal était en mauvaise posture à la frontière, tu l’as aidé à remporter une bataille décisive dans ce conflit. Sans ça, l’ennemi aurait envahi tout Indal depuis bien longtemps ! Pour ce seul fait d’arme, tu mériterais déjà toute ma gratitude, et il y en a pourtant un autre… C’est encore toi, Lobak, qui a infiltré le château de Katran, et y a découvert l’alliance entre Nelis et Gualmir. Si nous n’avions pas su que nous serions attaqués de part et d’autre… ce n’est pas une bataille qui aurait lieu aujourd’hui, mais un marasme. Je te remercie du fond du cœur pour les services que tu as rendus à notre patrie, Lobak.

Lobak : Je n’ai fait que mon devoir.

Edmunt : Et tu es modeste avec ça ! Écoute-moi. J’aimerais faire de toi un haut gradé de mon armée. Un héros que mes soldats seraient prêts à suivre. J’ai toutefois une doléance : il y a un général de Gualmir très charismatique qui participe à la bataille en ce moment. Si l’on parvenait à tuer ce général, cela porterait un grand coup au moral de nos ennemis. Mais c’est une opération périlleuse.

Lobak : Je vois, vous voulez me demander de le faire ?

Edmunt : Tout juste. Tu as déjà accompli deux exploits, et comme on dit, jamais deux sans trois.

Lobak : Vous savez, votre Altesse, que je n’ai pas réalisé ces exploits seuls. À chaque fois, j’ai pu triompher grâce à la loyauté de mes hommes. Sans eux, je serais déjà mort à l’heure qu’il est.

Edmunt : J’entends bien. Mais s’ils sont aussi dévoués envers toi, c’est qu’ils croient en toi. Voilà ce que je te propose, Lobak : si tu acceptes de te lancer dans cette opération stratégique, avec tes hommes, je ferai de toi sur-le-champ un haut responsable de notre armée. Es-tu prêt ? Es-tu prêt à continuer à servir ta patrie, malgré les risques encourus ?

Lobak : C’est un immense honneur que vous me faites, votre Altesse ! Mais je saurai m’en montrer digne : car oui, bien sûr, j’accepte votre mission ! Je suis prêt à tout pour servir votre cause. Je tuerai de mes mains ce général, même si je devais mourir durant cette opération !

Edmunt : J’apprécie ta dévotion ! J’espère toutefois que tu ne perdras pas la vie dans ce raid, tu vas m’être précieux, Lobak. Notre armée a besoin d’hommes comme toi ! Allons, baisse la tête.

Lobak se met à genoux. Le roi dégaine son épée, et l’appose sur son épaule.

Edmunt : Au nom de mon ancêtre, Falcorn, jures-tu loyauté et fidélité envers Indal ?

Lobak : Oui, je le jure !

Edmunt : Très bien. Ainsi donc, par les pouvoirs qui me sont conférés en tant que Roi d’Indal, je te fais Chevalier de la garde royale, et général de notre armée. Ainsi soit-il.

Changement de classe
Fire Emblem Fates – Rush (Dark)


Un halo bleuté brille autour de Lobak.

De T1 Noble, il devient T2 Seigneur niveau 1.

Il obtient une nouvelle maîtrise d’arme : la lance au rang D (ce rang est important à noter, il n’a l’air que d’un détail mais aura une importance à un moment futur du scénario…).


Lobak : Wouah ! Je me sens ragaillardi. J’ai l’impression que je pourrai déplacer des montagnes !

Edmunt : Va, fier héros d’Indal ! Et accomplis ton devoir. Mène nos hommes jusqu’à la victoire !



Combat imminent
Fire Emblem Radiant Dawn – Battle is joined!


L’écran montre une carte immense, parsemée de soldats. Lobak et les autres se déploient au sud de cette carte.

Lobak : Alors, nous y voilà. Face à la coalition. Le nombre de nos ennemis est tout simplement… hallucinant.

Joachim : Je n’avais encore jamais rien vu de tel ! Mais il faut se dire que de notre côté aussi, les soldats sont très nombreux.

Lobak : Cet homme, là-bas, c’est lui le général dont le roi nous a parlé ? Mais, c’est étrange… je le reconnais ! C’était l’émissaire de Gualmir présent au château de Katran !

Joachim : Ah oui, maintenant que tu le dis. C’est vrai, tu as raison.

L’écran zoome sur le général ennemi.

Général : Allez-y, fiers soldats de Gualmir ! Abattez votre glaive sans pitié ! Au nom de la justice, les ennemis doivent être vaincus !

L’écran redescend sur le groupe allié.

Lobak : Je vais l’envoyer six pieds sous terre, après quoi nous prendrons l’avantage. Je dois survivre à cette maudite guerre ! Sinon, jamais je ne reverrai Malaënn… dans un monde en paix.

Le général Koutal arrive par l’ouest.

Koutal : Ah, Lobak !

Lobak : Mon général ?

Koutal : Eh eh, je ne suis plus vraiment ton général… J’ai eu vent de ta promotion, félicitations, général !

Lobak : Ah oui, c’est vrai, j’ai tendance à l’oublier. Du coup, c’est bien lui, le général de Gualmir à éliminer ?

Koutal : Oui, en effet. Il se nomme Doris. Il est réputé pour sa force, mais aussi pour ses qualités de stratège. C’est un adversaire redoutable, Lobak… mais il est également entouré de redoutables guerriers. Tu vois ces hommes ? Ce sont des chevaliers d’élite de Gualmir. Des unités d’exception, qui protègent un général hors pair. L’éliminer ne sera pas une mince affaire, j’espère que tu en es conscient ?

Lobak : Oui, bien sûr.

Koutal : Je t’ai amené quelques hommes. Pas beaucoup, hélas, car on a des besoins partout, tu sais. Mais j’espère qu’ils suffiront à contenir les renforts de soldats ennemis. Cela vous permettra, à toi et tes hommes, de vous concentrer sur les chevaliers d’élite.

Lobak : Je vois, c’est bien pensé. Je vous remercie, génér… euh… je veux dire, merci à toi, collègue ! Désolé, c’est peut-être un peu familier, dit ainsi…

Koutal : Ah ah ! Ne t’inquiète pas, tu t’y habitueras ! Bien, sur ce, je dois partir, on a besoin de moi plus à l’ouest. Je te laisse commander les soldats, Lobak.

Lobak : Très bien, merci, Koutal. Je réussirai ma mission, et j’en sortirai en un seul morceau.

Koutal : J’espère bien !

Koutal s’en retourne par là où il est venu.

Lobak : Des chevaliers d’élite de Gualmir… Mais j’y pense, Gualmir est la nation de Keane. Si elle n’avait pas renoncé à sa carrière dans l’armée, elle serait sans doute dans les rangs des chevalier d’élite, face à nous.

Joachim : Oui, mais dans ce cas, tu ne l’aurais jamais rencontrée, et elle serait restée une inconnue pour toi.

Lobak : Peut-être… Mais bon, là n’est pas la question. Mes amis, mettez-vous en formation, le combat sera rude ! Soldats, je compte sur vous pour contenir l’armée de notre ennemi, battez-vous pour protéger votre patrie !

Soldats : Oui, général Lobak ! Bien sûr mon général !

Fiche technique du chapitre 20 :
• Carte tour allié comme tour ennemi : Pression
Fire Emblem Fates – Dark Fall
• Attaque et défense : Pression 2
Fire Emblem Fates – Dark Fall Fire
• Boss : Nation rivale
Fire Emblem Echoes: Shadows of Valentia - Warring Powers

• Carte : Très vaste, extérieure. Dominance plaine, quelques forêts éparses, des falaises et des montagnes qui jalonnent le terrain et tracent le relief. De nombreux forts sont éparpillés un peu partout, du côté ennemi comme du côté allié. Les alliés et les soldats jaune débutent dans le coin au sud-ouest de la carte. Les ennemis sont déployés partout, au nord et à l’est. Le général Doris est sur un fort, au nord-est, entouré d’unités T2, des chevaliers d’élite.
• Groupe allié, 14 unités max (+Nicolas si déployé) parmi : Lobak*, Amae (sauf si elle est morte au chapitre 15), Joachim, Fritz, Aino, Minna, Arvin, Kiris, Matsu, Caein, Philomène, Burst, Irine, Cléonce, Aulis, et Warren.
• Groupe renfort, 14 unités : quatre T1 Chevalier, deux T2 Paladin, un T1 Général, un T1 Grand Chevalier, deux T2 Hallebardier, un T1 Sinper, un T2 Bretteur, deux T2 Sage (dotés de tomes mais aussi de bâtons de soin).
• Groupe ennemi 1, soldats de Nelis, 27 unités : six T1 Cavalier, six T1 Soldat, six T1 Cavalier Wyverne, quatre T1 Mage, trois T1 Archer, un T2 Paladin, un T2 Seigneur Wyverne.
• Groupe ennemi 2, soldats de Gualmir, 25 unités : quatre T1 Chevalier, quatre T1 Cavalier, quatre T1 Soldat, trois T1 Cavalier Pégase, trois T1 Épéiste, deux T2 Clerc, deux T2 Sage, un T2 Évêque, deux T2 Chevalier Faucon.
• Groupe ennemi 3, chevaliers d’élite de Gualmir, 17 unités : quatre T2 Général, deux T2 Hallebardier, trois T2 Paladin, deux T2 Grand Chevalier, deux T2 Héros, un T2 Bretteur, un T2 Évêque, deux T2 Chevalier Faucon.
• Groupe ennemi, le boss : Doris, T2 Paladin Noir, sur un fort et ne se déplace pas.
Soit un total de 70 unités ennemies au départ.
• Objectif : Vaincre le général Doris
• Renforts ennemis : de nombreux T1 et quelques T2, sur les forts et aux abords de la carte.
• Recrutement : aucun


Le chemin de la victoire est semé d’embûches
Pokemon XY - Victory Road


Lobak : C’est fait ! Nous avons réussi, le général ennemi est vaincu !

Soldat : Non ! Général Doris ! Pas le… général !

Soldat : Par l’enfer ! Que fait-on ? Doit-on se replier ?

Chevalier d’élite : Soldats, repliez-vous ! Cessez le combat, c’est un ordre ! L’ennemi ne doit pas prendre plus l’avantage.

Lobak : Alors, vous acceptez la défaite ?

Chevalier d’élite : Oh non, nous n’avons pas encore perdu, loin s’en faut. Vous n’avez gagné qu’une bataille, pas la guerre. Nous avons encore d’autres as en réserve. Et vous verrez, général d’Indal, la puissance de notre nation à l’œuvre ! Ce n’est qu’un repli stratégique, nous n’avons pas dit notre dernier mot.

Lobak : Si vous le dites… Dans ce cas, repliez-vous donc ! Le combat est fini, je ne vous harcèlerai pas. Profitez donc de ce répit pour reprendre votre souffle !

Chevalier d’élite : Tss !

Les soldats rouges quittent la carte.

Lobak : Pfiou ! Nous avons réussi. Mais ce fut pourtant une sacrée bataille !

Joachim : Ah ça, tu l’as dit ! Ce fut un rude combat, vraiment. Nos adversaires étaient nombreux, et bien entraînés, ils auraient pu gagner. L’issue de cette bataille s’est jouée de peu.

Lobak : Encore une fois, c’est grâce à vous tous que cette victoire a pu être possible, alors merci à tous. J’ai accompli ma mission, le général Doris est mort. Et je suis toujours en vie… C’est un pas de plus vers la paix. Ai-je le droit de rêver ? M’est-il permis d’espérer, un jour, revoir Malaënn, dans un monde de paix ?



Les graines de la féodalité
Baten Kaitos – Feudal Guardian


Koutal : Bien ! Je vois que cette opération a été un succès. Suite à la perte de leur général, les ennemis ont dû opérer un repli stratégique. Félicitations, Lobak !

Lobak : Merci. Ce sont surtout mes compagnons qu’il faut remercier pour cela.

Koutal : Lobak. La bataille d’aujourd’hui a été difficile, comment te sens-tu ?

Lobak : Je vais bien, ne vous en faites pas.

Koutal : Serais-tu prêt à partir pour une autre mission ?

Lobak : Bien sûr. Quelle est-elle ?

Koutal : Le roi m’a fait part de cette requête. Il dit vouloir récupérer une ancienne arme de légende. Il tient à ce que ce soit toi, Lobak, qui aille la recueillir, car il estime que c’est toi qui en tirera le meilleur potentiel.

Lobak : Notre roi souhaite que j’aille chercher une arme légendaire, pour me battre avec ?

Koutal : On peut le résumer ainsi. Il s’agit là d’une requête sérieuse, acceptes-tu ?

Lobak : Bien sûr que oui : pour mon roi, pour ma patrie, je suis prêt à tout. Où faut-il aller ?

Koutal : L’arme aurait été conçue par une ancienne civilisation, qui a disparu avant même l’arrivée de nos ancêtres sur le continent. Les derniers vestiges de cette civilisation se trouvent dans l’immense désert, sur les terres de l’ouest.

Lobak : Il va falloir se rendre à l’ouest du continent ? Cela fait un sacré voyage, vous êtes sûr que vous n’aurez pas besoin de moi au front ?

Koutal : Non, ça ira. La perte du général Doris a été un coup dur pour notre ennemi. Qui plus est, nous parvenons désormais à diriger nos deux armées, la nôtre et celle de notre alliée Vapra, sans anicroche. Les batailles qui suivront seront plus aisées. Notre roi pense que, si tu quittes le champ de bataille, mais que tu y reviens par la suite, avec en ta possession l’épée de légende… ce coup d’éclat précipitera la défaite de nos ennemis.

Lobak : Je vois. C’est un choix un peu plus idéologique que militaire… Est-on même sûr de l’existence de cette arme ?

Koutal : Nous ne sommes sûr de rien, hélas. Mais c’est un pari ! Il s’agit tout de même d’une demande de notre roi. J’ai beau émettre quelques doutes, je ne suis pas à même de remettre en question sa volonté.

Lobak : Moi non plus. Je suivrai sa requête. Je partirai en quête de l’arme de légende. Pour mon roi, et pour Indal.

Koutal : Très bien. Je te laisse te préparer à partir. Prépare-toi bien, il y en a pour plusieurs jours de voyage…



L’esprit serein
Fire Emblem Fates - Pray to the Dark


Joachim : Alors dans ce cas, nous partons en voyage si j’ai bien compris ?

Lobak : Oui. Mais, ce ne sera pas un séjour touristique : nous avons une mission, ne l’oublions pas.

Joachim : Oui, je sais, trouver une arme de légende… Tu sais ce que je pense des légendes.

Lobak : Tu m’as déjà dit un truc à ce sujet, en effet. Tu n’y crois pas trop. Mais, il ne s’agit pas d’un simple mythe : les vestiges de cette civilisation existent bel et bien, ils sont observables.

Joachim : Les vestiges, oui. Mais qui peut affirmer qu’ils renferment une épée magique ? Qui plus est, qui attend, depuis des temps immémoriaux, qu’on vienne la chercher ?

Lobak : Eh bien, je n’en sais rien. Je me contente de faire ce qu’on me demande : si cette épée n’existe pas, eh bien tant pis. Nous rentrerons bredouilles. Je l’expliquerai au roi Edmunt, il comprendra.

Joachim : N’empêche, si on y va pour rien, ce sera bien dommage. Ce n’est pas la porte à côté, ce désert.

Lobak : Oui, de ce que je sais, on en a pour trois jours de trajet. Au minimum.

Joachim : Je me disais, Lobak. Avant de partir, ce serait peut-être bien que tu passes rendre visite à ta famille…

Lobak : Ah ? Tu t’es enfin décidé à me dire où ils se trouvent ?

Joachim : Avec tous ces événements, je n’y pensais même plus, je suis vraiment désolé. Seul un bien piètre écuyer en oublierait ses maîtres…

Lobak : Mais non, Joachim, mais non !

Joachim : Mais, lorsque nous avons échangé avec ton amie, Malaënn, et que tu m’as rappelé ce fait… je me suis senti un peu honteux. J’aurais déjà dû t’en faire part, depuis bien longtemps maintenant. Pardonne-moi, Lobak.

Lobak : Allons, ce n’est pas grave. Mieux vaut tard que jamais.

Joachim : Alors, tu ne m’en veux pas ?

Lobak : Non, Joachim. Pas le moins du monde. Tout ce qui compte, pour moi, c’est qu’ils soient tous hors de danger, et sains et saufs.

Joachim : Je vais t’y conduire, avant que nous ne nous mettions en route. Tu pourras enfin les revoir.

Lobak : Merci, Joachim. Je ne demande que ça. C’est vrai que cela me rassurera, ça me remontera le moral. Au moins, j’aurais ainsi l’esprit serein, pour le long voyage qui nous attend.

Joachim : Oui. Encore une fois, pardonne-moi, Lobak. Il est grand temps que tu revoies les tiens…

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