Fire Emblem Fanfiction
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Chapitre 19

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Message par Néo Lun 29 Avr - 14:38

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Chapitre 19 : Amitié ou patrie :

Situation inextricable
Fire Emblem Path of Radiance - Fate Unstoppable


Malaënn : Lobak !

Lobak : Malaënn ! Mais… que fais-tu ici ? Tu ne vois pas que mon pays est en guerre ? C’est beaucoup trop dangereux !

Gouno : Je ne comprends pas. Comment cette dragonne peut-elle connaître ton nom ?

Lobak : Cette dragonne se nomme Malaënn. Nous nous connaissons, depuis… un certain temps. Disons qu’elle m’a sauvé la vie, autrefois.

Gouno : C’est ridicule ! Un dragon, sauver la vie d’un humain ? À qui peut-on faire croire une telle fable ? Les dragons ne sont que des créatures égoïstes, qui méprisent les hommes et leur brillante civilisation !

Malaënn : Comment pouvez-vous dire une chose pareille ? Lobak, mais qui est cet homme ? Pourquoi es-tu ami avec un tel individu ?

Lobak : Malaënn, tu n’aurais jamais du venir ici.

Gouno : Lobak, je ne sais pas ce qui se passe ici, mais j’ose espérer que tu n’as pas l’intention de laisser cette dragonne en vie, pour moi il est clair qu’elle est venue ici en tant qu’alliée de Nelis et Gualmir. Cela ne te semble pas évident ?

Lobak, pensées : Zut. On ne pourra pas discuter tant que les hommes de Vapra seront avec nous. Comment faire pour…

Lobak : Général Gouno ! Regardez là-bas. Vous voyez le champ de bataille ? Le front est en train d’évoluer.

Gouno : Ah oui, c’est vrai ! On dirait que l’ennemi prend l’avantage.

Lobak : Les armées de Nelis et Gualmir sont trop nombreuses pour être contenues, l’armée de mon pays est en train de fléchir. Si rien n’est fait, une catastrophe est imminente. Il faut que l’armée de Vapra, la vôtre, vienne en aide à la mienne sur-le-champ. Il en va de l’enjeu de la guerre toute entière. Général Gouno, je vous confie la bataille, mes hommes et moi allons nous occuper de cette dragonne.

Gouno : En effet, il faut que nous intervenions au plus vite. Toutefois, je vais te laisser quelques uns de mes hommes, pour t’aider à…

Lobak : Non, je refuse ! La situation presse, général. Le front est en train de s’effondrer, l’ennemi est en train de percer nos lignes. Allez porter assistance aux troupes d’Indal, avec TOUS vos hommes !

Gouno : Mais…

Lobak : C’EST UN ORDRE, GÉNÉRAL ! Vous n’êtes plus en Vapra, où c’est vous qui commandiez. Ici c’est MON pays, Indal ! En tant que marquis de Cambrel, je vous ordonne de vous rendre tout de suite sur le champ de bataille, pour empêcher une défaite imminente ! Si vous refusez d’obtempérer, vous serez accusé de désertion, et devrez y répondre devant mon supérieur, le général Koutal d’Indal !

Gouno : Oh, quelle autorité ! Je ne m’attendais pas à ça de ta part, Lobak. Soit, puisque visiblement tu es si déterminé. Je vais me plier à ta volonté, marquis de Cambrel. Soldats ! Vous avez entendu Lobak, non ? Le front est en train de flancher. Notre allié, Indal, n’arrive pas à contenir les attaques de nos ennemis. Alors du nerf ! Suivez-moi jusqu’aux lignes de front, et au trot ! Et battez-vous, pour honorer notre amitié envers Indal !

Soldats : Oui, à vos ordres, général !

Tous les soldats de Vapra s’éloignent.

Lobak : Il en va de même pour vous, éclaireurs d’Indal. Allez porter assistance aux soldats, ils en ont besoin ! Je vais régler le problème de cette dragonne. Allez-y, c’est un ordre !

Indalien : Très bien, à vos ordres !

Les éclaireurs d’Indal s’en vont à leur tour, laissant le groupe de Lobak seul face au groupe de Malaënn.

Prisonnier
Fire Emblem 7 Rekka No Ken - Silent Ground
https://listenonrepeat.com/?v=VZxOoFeMcxo#Fire_Emblem%3A_Rekka_No_Ken_Soundtrack_(Remastered)%3A_Silent_Ground


Lobak : Malaënn !

Malaënn : Lobak ! Oh, je suis si contente de te revoir !

Elle plonge dans les bras de Lobak.

Lobak : M-moi aussi, je suis… vraiment content de te revoir ! Tu n’as pas changé, Malaënn. Malgré le temps qui a passé, tu es restée la même. La même que dans mes souvenirs, et que dans mes rêves.

Malaënn : Toi non plus, tu n’as pas changé, Lobak. Ou peut-être un peu… Tu as grandi, non ?

Lobak : Oui, je crois que les hommes grandissent plus vite que les dragons.

Malaënn : Oui, c’est bien vrai ça !

Elle quitte les bras de Lobak, et se dresse face à lui.

Malënn : Oh, Lobak, qu’est-ce qui se passe ici ?

Lobak : Tu n’aurais jamais du venir ici, Malaënn. Mon pays est en proie à une guerre terrible, ta vie y est menacée ! Et puis, mon pays, Indal… est hostile envers les dragons. La politique est tournée vers leur extermination. Tu n’es pas en sûreté ici.

Malaënn : Mais, c’est terrible ! Tu veux dire que, ton pays, Indal, cherche à massacrer mon peuple ? Est-ce que les hommes que nous avions combattus, toi et moi, dans le fort de Pavir, il y a une année de cela…

Lobak : Oui. Il s’agissait de toute évidence de soldats de mon pays.

Malaënn : Comment peux-tu cautionner ça ?

Lobak : Mais je ne le cautionne pas ! Je ne suis que le fils d’un seigneur de province, je n’ai pas mon mot à dire quant à la politique voulue par nos dirigeants. Qui plus est, mon pays est attaqué, et je mets tout en œuvre pour éviter qu’il ne tombe aux mains de l’envahisseur. La guerre fait rage, et elle est terrible ! Dans ces conditions, je ne peux pas m’opposer aux desseins de mon pays, mais je pense que mon pays non plus ne peut pas poursuivre son projet contre ton peuple.

Malaënn : Mais, qu’en sera-t-il une fois la guerre finie, alors ?

Lobak : Eh bien… lorsque la guerre sera finie, je chercherai à voir le roi. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour empêcher mon pays de faire du mal aux tiens, Malaënn ! C’est juste qu’en ce moment, la situation est un peu… tendue.

Malaënn : Un peu, ce n’est rien de le dire. Je suis désolée pour ce qui arrive à ton pays, Lobak. Mais je suis choquée par tes révélations. Tu savais que ton pays voulait détruire les miens, et tu n’as pas cherché à me prévenir ? Autrefois tu étais tellement attentionné. Je me rappelle encore. C’est vrai que tu étais un peu taciturne. Juste un peu. Mais tu étais toujours franc et loyal, on pouvait toujours compter sur toi. Tu n’aurais jamais laissé tomber un ami, Lobak, tu aurais tout donné pour empêcher qu’on ne lui fasse du mal.

Lobak : Mais je n’ai pas changé ! C’est juste que, c’est compliqué… si j’avais cherché à te joindre, on m’aurait accusé de pactiser avec l’ennemi, et j’aurais déshonoré ma famille.

Malaënn : Ah oui, au fait, comment va ta famille ? Tu l’aimes bien, elle est comment ?

Lobak : Eh bien… Elle est bien, oui, mais, c’est que… je ne l’ai plus revue depuis que la guerre a commencé. Mon père, ma belle-mère, ma sœur et mon demi-frère ont été pris de court par l’assaut, et ont dû se réfugier dans un endroit tenu secret. Un endroit dont Joachim, ici présent, ne m’a pas encore dévoilé l’emplacement.

Joachim : Eh, ce n’est que grâce à ça que tu te souviens que je suis ici, hein ? Mais oui, c’est vrai, je ne te l’ai toujours pas dit, je m’en excuse.

Malaënn : Ce jeune homme, Joachim, c’est ton ami ?

Lobak : Oui. En fait, il est, comme Fritz ici présent, un écuyer au service de ma famille. Seulement, je considère Joachim comme mon égal, c’est pourquoi j’ai tendance à oublier qu’il me sert. Je préfère le traiter comme un ami. Joachim… tu t’en doutes bien, mais je te présente Malaënn, mon amie d’enfance.

Joachim : Alors, donc, c’est toi Malaënn. Enchanté !

Malaënn : Enchantée, Joachim.

Joachim : Lobak m’a beaucoup parlé de toi, tu sais. Il t’aime beaucoup.

Malaënn : Vraiment ? Moi aussi je l’aime beaucoup. Et puis… Lobak, tu n’as pas oublié les amis que nous nous étions faits ? Keane, Carla, Paulo, et les autres. Ils sont tous là.

Lobak : Oui, je me souviens de vous. Je suis content de vous revoir.

Keane : Moi de même, bien que j’aurais préféré des retrouvailles dans de meilleures circonstances…

Carla : Je suis contente de voir que tu vas bien, Lobak.

Paulo : Lobak ! Regarde, tu as vu comme j’ai grandi ?

Lobak : Ah oui, Paulo, tu as bien grandi, en effet. Hum… est-ce que l’on peut savoir quelles circonstances vous ont amenés à vous rendre jusqu’ici ? J’espère que vous n’êtes pas passés juste pour me rendre visite, car ç’aurait été une très mauvaise idée.

Malaënn : Non, Lobak. Tu dois savoir, que nous avons encore été obligés de nous battre. Moins d’un an après notre victoire au fort de Pavir, d’autres attaques de braconniers ont eu lieu. Sur le tard, des soldats se sont même, à nouveau, joints à eux. Je sais désormais que ces soldats venaient d’Indal…

Lobak : Hum, oui, ça ne fait aucun doute. Je suis vraiment désolé…

Malaënn : Ne sois pas désolé, tu n’y es pour rien. Du coup, mes amis et moi avons entamé un voyage pour retrouver Banyu.

Lobak : Banyu, tu parles du doyen des dragons ? Celui qui a instauré l’accord qui a mis fin aux guerres il y a dix ans de cela ?

Malaënn : Oui, c’est bien de ce Banyu que je parle. Il n’y en a pas d’autre de toute façon.

Lobak : Wow, alors, tu as pu le voir ? Il est comment ?

Malaënn : Hélas, nous n’avons pas pu le rencontrer. Nous avons pourtant fait un long voyage pour nous rendre jusqu’au lieu où il s’était réfugié, en ermite, loin de toute civilisation. Mais lorsqu’enfin nous avons atteint sa demeure, il ne s’y trouvait déjà plus. Il y avait toutefois laissé une lettre, que j’ai pu lire. Il y expliquait qu’il sentait que la paix vacillait, et que, à sa mort venue, les hommes n’hésiteraient pas à briser l’accord passé, pour, à nouveau, lancer la guerre contre les dragons…

Lobak : Ah oui ! Quand je vois ce qui se passe en ce moment, je me dis qu’il a tout à fait raison. Mais, où se trouve-t-il alors ?

Malaënn : Dans cette lettre, il dit s’être rendu en terres d’Edria, tout au sud du continent.

Lobak : Mais il s’agit des premières nations qui ont été bâties par les hommes ! Je comprends tout, maintenant : pour vous rendre en terres d’Edria, vous étiez bien obligés de traverser mon pays, le contourner aurait été difficile.

Malaënn : D’autant plus que, justement, en choisissant Indal, je pensais te revoir, c’est ça qui a orienté ma décision.

Lobak : Je ne puis que te comprendre, mon amie ! Tu ne pouvais pas savoir que la guerre faisait rage dans mon propre pays, ma pauvre Malaënn… Mais, alors, pourquoi Banyu est-il parti dans les terres du sud ?

Malaënn : Eh bien justement, toujours dans la même lettre, il explique qu’il a cherché toute sa vie durant un moyen de maintenir son accord, sans que les hommes ne le foulent après sa mort. Il a cherché longtemps, mais sans résultat. Toutefois, une aide lui est venue, et c’est pourquoi il s’est rendu en terres d’Edria. Apparemment, là-bas, il trouvera une solution à son problème, grâce à une aide humaine.

Lobak : Ah oui ? Ce sont des hommes qui vont venir en aide à Banyu ? Voilà qui est étonnant ! Tu entends ça, Joachim ? Des hommes vont s’allier à Banyu pour tenter de rendre la paix définitive. Tu vois que l’humanité n’est pas si noire que tu ne le penses !

Joachim : Eh, ça va hein ! Mais j’avoue que je suis impressionné. Un tel projet, aussi noble, et aussi grand… J’avoue que cela me dépasse.

Malaënn : Voilà, tu sais donc, Lobak, pourquoi nous sommes venus ici. Si nous avions su qu’une guerre avait lieu ici, nous n’aurions pas fait ce choix, bien sûr ! Mais on ne peut pas revenir en arrière. Et, rétrospectivement, je ne regrette pas d’avoir pu te revoir, Lobak. Même si les circonstances sont difficiles.

Lobak : Moi aussi, je suis content d’avoir pu te revoir, Malaënn. Du coup, j’imagine que tu vas continuer ta route vers le sud ?

Malaënn : Oui. Il nous faut traverser ton pays, Indal. Il vaut mieux le faire rapidement, pour fuir cette guerre. Une fois cela fait, nous poursuivrons vers le sud, vers Edria.

Lobak : Si nous avions été en temps de paix, je t’aurais accompagnée jusqu’à la frontière, pour pouvoir rester avec toi le plus longtemps possible. Mais… si je faisais ça, en pleine bataille, je serais accusé de désertion.

Malaënn : Ne t’en fais pas, je comprends parfaitement. Nous allons nous débrouiller seuls, ça ira.

Lobak : Malaënn. Prends ceci.

Malaënn : Qu’est-ce que c’est ?

Lobak : C’est une carte de la région. Elle te sera très utile. Un conseil : surtout, évitez les grandes routes commerciales, c’est sûr que vous y croiseriez des soldats qui n’hésiteraient pas à te tuer, Malaënn. Empruntez plutôt les petits chemins de campagnes, n’hésitez pas à couper par les bois pour plus de sûreté. Une fois que vous aurez traversé la frontière sud, vous serez plus en sécurité. Le pays d’Asgar n’est pas impliqué dans la guerre, et il est neutre vis-à-vis des dragons, vous pourrez y emprunter les voies principales sans risque.

Malaënn : Je vois, très bien. C’est très gentil à toi, merci. Tes conseils nous serons précieux. Lobak ?

Lobak : Oui, Malaënn ?

Malaënn : Je t’aime, tu sais ? Je t’ai toujours aimé, et je t’aimerais toujours, quelles que soient les circonstances.

Lobak : Moi aussi, je t’aime, Malaënn. Je… Non !

Trois soldats arrivent du nord.

Est-ce la fin de l’espoir ?
Fire Emblem - The Last Stand
https://www.youtube.com/watch?v=QlUZG5WYqpI


Lobak : Damnation ! Mais que font-ils ici ? La bataille n’est pas déjà terminée, c’est impossible !

Soldat : Seigneur Lobak ! Mais… pourquoi la dragonne est-elle encore en vie ?

Lobak : Soldats ! Que faites-vous ici ? N’êtes-vous pas censés vous battre contre nos ennemis ?

Soldat : Le front s’est stabilisé, monseigneur. Le général Gouno nous a donné l’ordre de venir vous prêter main-forte, au cas où vous auriez des difficultés.

Lobak : Le front s’est déjà stabilisé ? Zut, ça s’est fait si vite, je n’aurais jamais cru… Soldats, comme vous le voyez je n’ai pas de difficulté. Retournez à votre poste, c’est un ordre !

Soldat : Désolé, monseigneur, mais en tant que soldats de Vapra, ne ne pouvons désobéir à un un ordre direct de notre général : c’est le général Gouno qui nous a ordonné de venir vous assister. Vous dites que vous n’êtes pas en difficulté, pourtant vous ne vous êtes pas encore débarrassé des intrus…

Lobak : Par l’enfer ! … Malaënn, nous allons être obligés de nous battre, toi et moi.

Malaënn : Quoi ? Tu n’es pas sérieux ?

Lobak : Je suis désolé. Je n’ai pas le choix. Si je ne le fais pas, je serais accusé de trahison. Mais ne t’en fais pas, nous veillerons à ne tuer aucun d’entre vous.

Malaënn : Mais, Lobak… Tu ne peux pas me faire ça…

Keane : Si tu tentes de toucher à un seul de ses cheveux, Lobak, je n’hésiterai pas à t’en empêcher par la force, j’espère que tu es prêt !

Matsu : Toi, si tu fais du mal à mon beau Lobak, je te ferai souffrir !

Lobak : … Je suis sincèrement désolé, mais je n’ai pas le choix. Vraiment. Joachim ?

Joachim : Oui, je sais, nous ferons attention à ne pas les tuer. Mais, Lobak, comment feras-tu pour prouver ta détermination aux soldats qui nous surveillent ? Ils ne se feront pas duper, tu sais…

Lobak : Nous verrons en temps voulus, Joachim. MES COMPAGNONS, ALLEZ-Y ! PROTÉGEZ NOTRE PATRIE !

Au cours de ce chapitre, les unités ennemies vaincues ne seront pas tuées, mais fuiront le combat.

Fiche technique du chapitre 19 :
• Carte tour allié comme tour ennemi : Pérégrinations
Fire Emblem Fates – Vanity Judge
• Attaque et défense : Pérégrinations 2
Fire Emblem Fates – Vanity Judge (Roar)
• Musique de combat contre Malaënn : Quo Vadis
Thomas Bergersen – Starvation
https://www.youtube.com/watch?v=xT_lO7CYWnA&t=1m13s

• Carte : Moyenne, extérieure. Dominance plaine, quelques forêts et fourrés éparses. Une courte falaise sépare les deux groupes en présence. Cette falaise fend la carte du nord-ouest à l’extrême sud-est. Le groupe allié est au sud-ouest de cette falaise, Malaënn et son groupe sont déployés au nord-est. Les alliés doivent donc contourner la falaise par le nord pour atteindre les « ennemis ».
• Groupe allié, 5 unités max (+Nicolas si déployé) parmi : Lobak*, Amae (sauf si elle est morte au chapitre 15), Joachim, Fritz, Aino, Minna, Arvin, Kiris, Matsu, Caein, Philomène, Burst, Irine, Cléonce, Aulis, et Warren.
• Groupe ennemi, 16 unités : Le boss, Malaënn (Dragonne Noire), Paulo (T1 Archer ou T2 Archer d’Élite), Fernam (T1 Combattant ou T2 Guerrier), Richard (T1 Chevalier ou T2 Général), Ambel (T1 Clerc ou T2 Évêque), Torg’am (Dragon Rouge), Carla (T1 Mage Feu ou T2 Sage), Einar (T1 Voleur ou T2 Assassin), Keane (T1 Cavalier ou T2 Paladin), Nalia (T1 Épéiste ou T2 Bretteuse), Nordal (T1 Cavalier Wyverne ou T2 Seigneur Wyverne), Goer’nam (Dragon Blanc), Ami (T1 Apprenti ou T2 Sage), Darion (T1 Mercenaire ou T2 Héros), Valni (T1 Shaman ou T2 Druide), et Malory (T2 Chevalier Faucon).
Aucune unité ennemie n’attaquera d’unité alliée de son propre chef. Malaënn ne se déplace pas du tout, et ses alliés se contentent de faire barrage aux unités bleues. Toutefois, s’il reste d’autres unités rouges lorsque Malaënn est attaquée, elles se rueront toutes sur Lobak et l’attaqueront pour le mettre hors d’état de nuire.
• Groupe annexe, 3 unités : un T1 Soldat, et deux T1 Chevalier, ils sont déployés tout au sud-ouest de la carte mais ne se déplacent pas du tout. Ils sont juste là pour surveiller les agissements de Lobak, sur ordre de leur général.
• Objectif : Vaincre Malaënn avec Lobak (enclencher le combat entre Malaënn et une autre unité est impossible, de plus Malaënn n’attaquera jamais, seul Lobak peut lancer le duel).
• Renforts ennemis : aucun
• Recrutement : aucun


Lorsque Lobak lance le combat contre Malaënn :

Quo Vadis
Thomas Bergersen – Starvation
https://www.youtube.com/watch?v=xT_lO7CYWnA&t=1m13s


Malaënn : Je croyais que nous étions amis ?

Lobak : Mais c’est le cas… Malaënn ! Je suis ton ami !

Malaënn : Alors, pourquoi m’attaques-tu ? Tu avais pourtant juré toujours me protéger, toujours être là pour moi… comme j’ai toujours été là pour toi, et t’ai toujours protégé, comme un frère.

Lobak : Je n’ai pas oublié, Malaënn. Notre amitié est plus forte que tout. Et c’est justement en son honneur, en l’honneur de notre amitié, que je fais ça. Si je le fais, c’est justement pour te protéger ! Si ce n’est pas moi qui t’attaque, si ce sont d’autres soldats… ils t’étriperont, sans pitié !

Malaënn : Oui, j’ai bien cru comprendre que je n’étais pas la bienvenue dans ton pays, Lobak.

Lobak : Je suis désolé pour tout ça !

Malaënn : Et alors, comment faire ? Tu ne vas quand même pas me tuer ?

Lobak : Jamais de la vie ! Tu es mon amie, ma grande sœur de cœur, la prunelle de mes yeux !

Malaënn : Mais, si tu me laisses en vie, que vont dire ces trois truffions là-bas ?

Lobak : Je leur ferai croire que je t’ai tuée, voilà tout.

Malaënn : Mais comment feras-tu ? Ils vont te demander des preuves, non ? Tu vas leur apporter quoi ? Le cœur d’un sanglier ?

Lobak : Oh, ça suffit ! Je verrai bien ! S’il te plaît, laisse-moi faire. J’aviserai en temps voulus.

Malaënn : Mais tu es en train de foncer dans le mur, Lobak ! Je suis tellement triste… je n’aurais jamais cru qu’un jour, tu me ferais du mal…

Lobak : Je suis désolé, mais je te l’ai déjà dit : je n’ai pas le choix.

Malaënn : Dans ce cas, vas-y ! Fais ton devoir, et attaque-moi. Mais je te préviens : je ne me laisserai pas faire, et je riposterai. Moi aussi je me suis battue, figure-toi, et j’ai progressé, au cours de mon voyage. Je suis devenue plus forte. Tu n’as pas peur, d’affronter une redoutable dragonne noire ?

Lobak : Eh bien, c’est parfait ! Voyons ça comme un jeu alors : on va voir qui de nous deux a le plus progressé. Tu es prête, Malaënn ?

Malaënn : Je suis prête depuis le début, Lobak. Vas-y, fais ce que tu as à faire. Je t’ai prévenu.

Le combat a ensuite lieu.

Puis, une fois que Lobak vainc Malaënn :


Lobak : Malaënn… Pardonne-moi, je suis… je suis désolé.

Malaënn : Pas autant que moi, Lobak. Pas autant que moi…



Quo Vadis
Thomas Bergersen – Starvation
https://www.youtube.com/watch?v=xT_lO7CYWnA&t=1m13s


Soldat : Alors, ça y est ? C’est fini ?

Soldat : On dirait que la dragonne vit toujours…

Lobak : La situation est sous contrôle. La dragonne est maîtrisée.

Soldat : Mais, elle n’est pas morte ! Monseigneur, avec tout le respect qui vous est dû… Notre général a émis l’hypothèse que vous pourriez nous trahir, en la laissant en vie. Il se trouve que…

Lobak : FERMEZ-LA SOLDAT ! Je vais la tuer, vous verrez bien que ces accusations sont des calomnies ! Toi, la dragonne, viens avec moi ! On va longer cette falaise, il y a non loin d’ici un gouffre immense, creusé par les siècles. C’est là que je veux t’enterrer !

Malaënn : Mais…

Lobak : Allez, viens !

Soldat : Nous venons avec vous !

Lobak : Oh non, vous, vous restez ici, c’est un ordre ! Cette dragonne est MA proie, à moi seul ! Si jamais vous vous avisiez de me suivre…

Lobak fait un regard à vous glacer le sang.

Lobak : … je vous tuerais de mes propres mains, compris ?

Soldat : Gloups !

Lobak et Malaënn courent hors de la carte. Ils se déploient un peu plus loin, au bord d’un gouffre qui semble sans fond.

Malaënn : Que vas-tu me faire ?

Lobak : … Je suis désolé. Je n’ai rien trouvé de mieux. Mais au moins, avec ça, ces lèches-bottes de Vapra me laisseront tranquilles. Et tu auras la vie sauve. Car je ne peux pas me résoudre à te tuer, je ne le pourrai jamais. N’oublie pas ça. Tu es mon amie, pour toujours.

Malaënn : Mais… et si, un jour, tu devais vraiment choisir, entre ta patrie et moi ? Si ton roi t’ordonnais de me tuer ? Tu refuserais alors, quitte à le trahir ?

Lobak : … Ça n’arrivera pas ! Je ne laisserai personne te faire du mal ! Mais, je ne pourrai pas non plus me résoudre à trahir mon pays, j’y suis trop attaché.

Malaënn : Tu as changé, Lobak. Le Lobak que je connaissais autrefois n’aurais pas hésité. Tu te rends compte que, tu ne pourras peut-être pas toujours avoir d’échappatoire ? Si vraiment tu devais trancher… tu choisirais quoi ?

Lobak : Je… Je n’en sais rien ! Stop ! Malaënn, tu sais encore voler, n’est-ce pas ?

Malaënn : Bien sûr, tu crois que j’ai perdu l’usage du vol ? Ah, je vois, tu vas me pousser dans ce précipice ? C’est ce que tu as l’intention de faire ?

Lobak : Je suis navré… Je dois le faire. Il faut que ce soit moi. Sinon… Si c’est un autre, il te tuera vraiment. Je suis désolé… Déploie tes ailes ! Et, aussi, ne perds pas la carte ! Fuis vers le sud, et retrouve Banyu. Sache que tu as tout mon soutien dans ce que tu entreprends. Mes pensées sont pour toi, Malaënn. Adieu.

Malaënn : Non, pas adieu, Lobak. Nous nous reverrons. Mais s’il te plaît, laisse-moi te serrer dans mes bras, une dernière fois…

Lobak : Si… si tu veux…

Ils s’enlacent, durant plusieurs secondes. Chacun des deux pleure. Puis, Malaënn relève la tête, sèche ses larmes, et déploie ses ailes.

Malaënn : Je suis prête. Au revoir, Lobak, mon ami.

Lobak : Malaënn, ma tendre amie… Snif… Pardonne-moi pour tout le mal que je t’ai causé. Je prierai pour le succès de ta mission.

Malaënn : Et moi, je prierai pour que tu survives à cette guerre. Et pour qu’on se retrouve, dans un monde en paix. C’est mon seul souhait.

Lobak pousse Malaënn, qui chute dans le vide quelques secondes, avant que son corps ne disparaisse dans les ténèbres du précipice…

Fin de la musique



Une pluie fine se met à met à tomber.

https://www.youtube.com/watch?v=q76bMs-NwRk

Soldat : Eh bien ? Il est bien long…

Joachim : Il s’agit d’une dragonne noire, tout de même. J’ai même peur que Lobak n’en revienne pas entier.

Soldat : Tss. Moi, je suis sûr que le général avait raison, et qu…

Fritz : Là ! Regardez !

Lobak arrive, en marchant péniblement.

Lobak : J’ai… j’ai terminé.

Les bruits de pluie se poursuivent, s’y ajoute la musique suivante :

Est-ce vraiment une victoire ?
Fire Emblem Path of Radiance - Bittersweet Victory


Joachim : Lobak ! Tu es en vie, formidable !

Amae : Mon jeune maître !

Soldat : Monseigneur ! Vous allez bien ?

Lobak : Oui… très bien. J’ai… j’ai tué la dragonne. J’ai transpercé son corps de ma lame. Alors qu’elle ne respirait déjà plus, j’ai jeté son corps du haut de la falaise. Il sombre désormais, dans les profondes abîmes de ce gouffre.

Soldat : Vous l’avez jetée dans le ravin ? Comment peut-on être sûr que c’est la vérité ?

Lobak : Je ne sais pas, vous voulez aller vérifier par vous-même ? Vous avez vu la profondeur du précipice ?

Soldat : Euh…

Lobak : Regardez donc mon épée ! Vous pensez qu’elle serait recouverte d’autant de sang frais, si je ne lui avais pas empalé le corps, de part en part ?

Soldat : Oh ! En effet, il y a tellement de sang sur votre épée ! C’est sûr, vous l’avez bel et bien tuée, cela ne fait aucun doute.

Soldat : Nous avions eu tort de douter de vous. Veuillez nous pardonner, monseigneur. Nous ne faisions qu’obéir aux ordres de notre général.

Lobak : Je ne peux pas blâmer des soldats qui ne faisaient qu’obéir. Allons, vous savez désormais que ces accusations étaient infondées. Allez vite faire votre rapport au général Gouno, je ne peux pas supporter qu’il ne me fasse pas confiance, cette situation grotesque ne doit pas s’éterniser. Moi et mes hommes, nous allons traquer les compagnons de cette dragonne, et les tuer jusqu’au dernier. Après quoi, nous viendrons au front, pour vous porter assistance.

Soldat : Entendu, mylord !

Les trois soldats quittent la zone et retournent au front. Lobak s’écroule.

Amae : Mon jeune maître ? Tu ne vas pas bien ? Réponds !

Joachim : Lobak ? Mais, ça ne va pas ? Eh, réponds-moi !

Lobak : Mi… Minna…

Minna : Oui, Mylord ?

Lobak : Soigne… moi…

Minna : Oh ! Mais, cette blessure… elle est si profonde !

Amae : Mais, alors…

Joachim : Lobak ? Ne me dis pas que…

Lobak : Je n’avais pas le choix. Il fallait que j’enfonce ma lame profondément dans ma chair. S’il n’y avait pas eu assez de sang… ces soldats n’auraient pas cru… à mon…

Il perd connaissance.

Amae : Lobak, non ! Minna, soigne sa blessure, vite !

Joachim : Lobak, eh ! Reste avec nous ! Minna, dépêche-toi de le soigner !

Minna : Euh oui, bien sûr !

Elle brandit au-dessus de Lobak son bâton, qui s’illumine d’un halo bleuté.

Amae : Je n’en reviens pas, ce que tu peux être entêté ! Mon jeune maître…

Joachim : Je n’en reviens pas, ce que tu peux être entêté ! Lobak…



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