Chapitre 11

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Neutiquam Erro
Fire Emblem Radiant Dawn - Neutiquam Erro

Au moment où le grand festival d’Indal commence, la nation de Nelis a soudainement lancé une attaque surprise. Alors que sa famille et leurs gardes s’étaient rendus au festival, Lobak, resté seul au château avec Amae, parvient à refouler leur offensive. Alors qu’il s’inquiète du sort de ses proches, Joachim et d’autres gardes reviennent, lui apprenant que sa famille est hors de danger.

De nombreux autres châteaux sont cependant tombés aux mains de l’ennemi, et de nombreuses escarmouches ont éclaté le long de la frontière. La situation est chaotique. Lobak prend la décision d’aller se battre aux côtés des soldats, contre l’envahisseur.

Chapitre 11 : Rivalité fraternelle

Château de Cambrel…

Vie de château
Fire Emblem 8 Remastered (by OrangaStang) - 9 Distant Roads

Lobak : Oui, Nicolas ?

Nicolas : C’est bon, mylord. J’ai chargé toutes les provisions. Nous avons assez de vivres pour plusieurs semaines.

Lobak : C’est bien. Tout le monde est prêt à partir ?

Joachim : Oui, Lobak. Nous sommes tous prêts.

Lobak : Alors, mettons-nous en route. Nous cheminerons vers la caserne de Piloga, c’est la plus proche d’ici. Là-bas nous entrerons en contact avec la milice, afin de mettre nos forces à leur disposition.

Amae : Très bien. Dans ce cas, je pense que nous pouvons partir.

Lobak : Venez, les amis, suivez-moi !

…

Quelques temps plus tard, en chemin…

Les alliés se déploient sur une carte extérieure, un chemin passant à travers plaines et forêts.

Lobak : Qu’y a-t-il ? Pourquoi s’arrête-t-on ?

Nicolas : Là-bas, mylord. Regardez donc.

L’écran montre le haut de la carte, où des soldats rouges sont déployés.

Crise
Fire Emblem 8 Remastered (by OrangaStang) - 38 Raid

Lobak : Ces soldats… ils ne sont pas des nôtres, seraient-ce…

Amae : Ce sont des soldats de Nelis, cela ne fait aucun doute jeune maître.

Lobak : Bon sang ! Ils sont arrivés si loin à l’intérieur de nos terres ? Je n’arrive pas à y croire.

Joachim : Que fait-on, Lobak ? Doit-on rebrousser chemin ? Ou bien, est-ce qu’on les affronte ?

Lobak : On ne peut pas rebrousser chemin, nous perdrions bien trop de temps. Qui plus est, ces soldats ne semblent pas si nombreux. Nous devrions…

Nelisien : Halte ! Qui va là ?

Fritz : Nous avons été repérés.

Lobak : Dans ce cas, dégainez vos armes les amis, et préparez-vous au combat.

Lobak s’avance.

Lobak : Soldats de Nelis. Je suis Lobak, le seigneur des terres dont vous foulez le sol. Puis-je connaître la raison pour laquelle je vous trouve armés de pied en cap, hors des frontières de votre pays ?

Nelisien : Bah, tu n’es pas au courant ? C’est la guerre mon petit !

Lobak : Alors vous êtes ici pour nous envahir ? Rebroussez chemin dès maintenant, et je vous laisserai la vie sauve. Dans le cas contraire, moi et mon armée vous massacrerons tous !

Aino : Hola, doucement, c’est qu’on n’est pas vraiment une armée, hein ?

Nelisien : Bouah ah ah ! Quelle arrogance ! Soldats, à l’attaque ! On va voir comment ce « seigneur » défend ses terres !

Lobak : Les amis, en position de combat. Nous allons chasser ces intrus de nos terres !

Fiche technique du chapitre 11 :
• Carte tour allié comme tour ennemi : Pression
Fire Emblem Fates – Dark Fall
• Attaque et défense : Pression 2
Fire Emblem Fates – Dark Fall Fire
• Boss : Nation rivale
Fire Emblem Echoes: Shadows of Valentia - Warring Powers
• Carte : Moyenne, extérieure. Un chemin arpente des plaines et forêts. Deux ou trois villages sont à sauver. Le groupe allié commence au sud, et affronte les soldats déployés au centre et au nord de la carte.
• Groupe allié, 6 unités (+Nicolas si déployé) : Lobak, Amae, Joachim, Fritz, Aino et Minna.
• Groupe ennemi, 20 unités : neuf T1 Soldat, quatre T1 Cavalier, deux T1 Archer, deux T1 Chevalier, un T1 Épéiste, un T1 Voleur qui cherche à piller les villages, et le boss T1 Cavalier.
• Objectif : Vaincre le boss.
• Renforts ennemis : aucun
• Recrutement : Arvin, T1 Archer (Arc fer, Potion). Recrutable en visitant un des villages.

Le calme après la bataille
Fire Emblem Fates – Watery Music Box

Lobak : La route est à présent libérée… Mais nous devrions avancer plus prudemment. Il se pourrait que nous rencontrions d’autres ennemis.

Joachim : C’est tout de même insensé qu’ils soient parvenus si vite jusqu’ici.

Lobak : Oui. Mais, ce devait être un groupe isolé. Ce qui est insensé, en revanche, c’est la brusquerie de leur attaque.

Amae : Ils ont attaqué par surprise, sans déclaration préalable. D’ailleurs, il se peut qu’encore maintenant, la guerre n’ait pas été officiellement déclarée.

Lobak : Pourquoi avoir fait ça ? Je veux dire, c’est vrai que les relations entre nos deux pays ont toujours été tendues, mais… qu’est-ce qui peut bien justifier une telle entreprise ?

Joachim : Eh bien, tu l’as dit toi-même, non ? Les relations entre nos deux pays sont tendues, ce n’est pas sans raison.

Lobak : Mais une raison telle qu’elle mène à une telle violence ? Il n’y a rien de pire que d’entrer en guerre sans déclaration préalable, c’est ignoble ! Avaient-ils vraiment besoin d’aller jusque là ? Ne pouvait-on pas régler nos différends par la diplomatie ?

Amae : La diplomatie a déjà été tentée maintes fois dans le passé, Lobak, mais n’a jamais rien donné de vraiment tangible. Nelis revendique les terres d’Indal, et Indal les terres de Nelis. Partant de ce postulat, il est clair qu’une paix ne peut durer si nos deux pays restent sur la même ligne…

Lobak : Pourquoi ne pourrait-on pas coexister, chacun de son côté, sans avoir à envier les terres de l’autre ?

Amae : Tu as déjà oublié tes leçons d’Histoire ? Rappelle-toi, par qui ont été fondées nos deux nations ?

Lobak : Hum, euh… Eh bien…

Joachim : Deux frères…

Amae : Joachim, on ne souffle pas !

Lobak : Ah oui, deux frères rivaux ! Flacon et Porte je crois.

Joachim : Oui, c’est ça ! Enfin, pour les noms, tu y es presque…

Amae : Falcorn et Bortes ! Ah, ils s’en retourneraient dans leur tombe en entendant cela, jeune maître !

Lobak : Oui ! Rah la la, je n’ai vraiment pas la mémoire des noms…

Les graines de la féodalité
Baten Kaitos – Feudal Guardian

Amae : Falcorn et Bortes étaient les deux fils d’Argorn, le seigneur qui pacifia la zone, il y a de cela environ 150 ans.

Joachim : À l’époque, les guerres humano-dragoniques faisaient rage sur tout le continent. On peut dire qu’Argorn en était un des héros !

Amae : Il laissa, à sa mort, les terres qu’il avait conquises à ses deux fils. Hélas, ils ne s’entendaient pas sur la façon de continuer à se développer. Falcorn ambitionnait de chasser tous les dragons du continent, afin que les hommes aient toute la place et toutes les ressources pour prospérer. Bortes, au contraire, estimait qu’il valait mieux que les humains cohabitent avec les dragons, car leurs deux peuples pourraient s’enrichir mutuellement.

Lobak : Oui, oui, c’est bon, je m’en souviens parfaitement maintenant : une guerre fratricide déchira les deux frères. Mais comme chacun d’eux avait une armée semblable en effectifs et en équipements, aucune des deux ne prit l’ascendant sur l’autre. Et, après plusieurs années de conflit, et devant l’ampleur des pertes humaines, ils décidèrent d’arrêter cette folie et se partagèrent en deux les terres de leur père. Falcorn fonda ainsi Indal, et Bortes Nelis.

Amae : Exactement. C’est ainsi que nos deux pays sont nés. Et depuis ce jour, l’un cherche à défaire l’autre. Cette volonté s’est transmise aux descendants de Falcorn, qui dirige notre pays, et de Bortes, qui gouverne Nelis.

Lobak : C’est bien beau tout ça, mais cela ne justifie pas de lancer une guerre sans prévenir, quand même !

Amae : Je ne sais pas. Peut-être qu’il fallait qu’on en vienne jusque là, pour pouvoir enfin trancher. Pour qu’enfin l’un des deux prenne le dessus.

Lobak : Bah, je suis sûr que ce ne serait pas nécessaire. Toutefois, si vraiment cela devait arriver, je ferai en sorte que ce ne soit pas Nelis en tout ca ! Je vais m’employer à faire gagner mon pays, la terre qui a vu naître mon père, et le père de mon père. C’est vrai, cela ne fait pas si longtemps que je l’ai redécouverte, mais j’y tiens comme à ma vie. Je défendrai notre terre, quoi qu’il m’en coûte, je ne laisserai pas Nelis nous envahir.

Joachim : Eh bien, voilà de belles paroles, dignes d’un seigneur !

Lobak : La caserne n’est plus très loin, j’ai hâte d’y être, pour enfin commencer les choses sérieuses. Repousser ces envahisseurs loin d’ici… c’est tout ce que je souhaite.

• Sauvegarde proposée